Eddie Plot, fondateur du garage Garatéco, un garage éthique et solidaire à Mantes-la-Ville (78), travaille avec Vroomly depuis 2019. Dans un contexte où la voiture reste le 2ème poste de dépenses des foyers français, il est souvent de plus en plus difficile pour les automobilistes de consacrer un budget important à leur entretien auto. Il nous explique pourquoi il a fait le choix d’un garage solidaire et qu’est-ce que cela implique concrètement au quotidien.
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Selon toi, qu’est-ce qu’un garage éthique et solidaire ?
Eddie Plot : Un garage éthique et solidaire, c’est une entreprise qui se met au service de tous les automobilistes, quelle que soit leur situation financière, pour que chacun puisse entretenir convenablement son véhicule. C’est pour cela qu’en plus de notre activité de garage “traditionnel”, nous proposons de la self-mécanique à nos clients. C’est-à-dire que, moyennant un paiement à l’heure à bas prix, des automobilistes peuvent utiliser notre atelier et nos outils pour intervenir en autonomie sur leur véhicule.
Notre objectif est simple : aider nos clients à avoir des véhicules en bon état. C’est d’ailleurs cela qui nous guide au quotidien. On propose ce que l’on appelle des “contrôles après-achats” à 1€. En somme, lorsqu’un client achète un nouveau véhicule, nous lui proposons de faire toutes les vérifications pour s’assurer que tout est en règle, à un prix extrêmement bas. Tout le monde n’a pas forcément de connaissances en mécanique, c’est donc très important de rétablir l’équilibre et la confiance entre automobilistes et professionnels.
Qu’est-ce qui t'as motivé à créer un garage éthique ?
Tout a commencé il y a quelques années, suite à une inondation à mon domicile. Au moment de faire le bilan des dégâts, j’ai dû faire un inventaire de mes outils. C’est là que j’ai pris conscience de la quantité énorme d’outils que j’avais à ma disposition et qu’en plus je n’utilisais pas la grande majorité d’entre eux. Cela m’a donné envie d’en faire profiter les autres et c’est comme ça qu’est née l’idée de monter mon propre garage.
Dans un premier temps, je voulais créer un atelier de self-mécanique. Mais j’ai rapidement réalisé que ce n’était pas viable sur le long terme. En plus, toutes les interventions ne sont pas réalisables en autonomie et, bien souvent, l’expertise d’un professionnel est indispensable. C’est pour cela que j’ai crée un garage éthique et solidaire !
Cela m’a permis de renouer avec mon premier métier : la mécanique. Au début de ma carrière, j’ai travaillé dans un garage mais je n’ai pas aimé la façon dont on faisait notre métier et le manque de transparence de certaines pratiques. Aujourd’hui, dans mon garage, on travaille selon nos valeurs ! L’histoire de Garatéco a commencé en 2014 et ça fait plus de 7 ans que l’on fait vivre cette belle aventure !
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Quels petits gestes mets-tu concrètement en place au quotidien pour rendre ton activité plus éthique ?
Un garage, c’est polluant presque par nature. C’est pour ça que nous essayons d’avoir le plus faible impact possible sur l’environnement. Nous avons mis plusieurs choses en place pour être aussi éthique que possible. On fait très attention à recycler tout ce qui peut l’être. Si on prend l’exemple du carton, nous avons pris la décision de le stocker puis de faire un appel à un service de recyclage spécialisé qui en plus nous dédommage. On fait un geste utile et en plus on récupère un petit peu d’argent.
On implique aussi nos clients à qui on explique notre démarche… On ne donne par exemple plus de tickets de caisse, ni de factures papiers, à moins qu’ils n’en fassent expressément la demande. En plus d’être mieux pour l’environnement, cela nous permet d’avoir d’avoir une meilleure traçabilité de nos clients.
À cela s’ajoutent les petits gestes du quotidien qui peuvent faire la différence comme éteindre la lumière quand il n’y a personne dans une pièce, ne pas faire tourner les outils à vide, éviter les interventions qui ne sont pas indispensables…
Enfin et surtout, on met un point d’honneur à transmettre notre savoir-faire et nos valeurs. C’est pour cela que nous avons un apprenti en atelier à qui on enseigne le métier de manière éthique et solidaire.
Dans quelle mesure le digital est-il nécessaire pour un garage comme le tiens ?
De nos jours, le digital est absolument indispensable. Mon atelier se situe dans une zone industrielle, cela veut dire que l’on est délocalisé par rapport au centre-ville. Évidemment, il y a des avantages, comme les nombreuses places de parking dont on dispose. Mais aussi des inconvénients, forcément. Des problèmes en termes de visibilité par exemple. Le digital peut faire toute la différence, notamment les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram mais aussi les plateformes, comme Vroomly. Ce sont des outils qui nous rendent plus visibles et qui nous permettent d’attirer de nouveaux clients en atelier. Des clients qu’on ne pourrait pas toucher autrement ! Cela fait une vraie différence au niveau du business.
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