"80% de mes clients viennent grâce aux plateformes"

À 30 ans Mohamed a décidé d’abandonner sa vie de salarié et d’ouvrir sa propre entreprise : le garage Myaz Auto.

5 ans plus tard, il est à la tête d’une entreprise de 6 salariés, basé à Chennevière-Sur-Marne (Val de Marne, Île-de-France). Myaz Auto est un des garages les mieux notés sur Vroomly et réalise un tiers de son chiffre d’affaires grâce à la plateforme.

Mohamed vous explique comment tirer son épingle du jeu, même en temps de crise.

Vroomly : Mohamed bonjour. Se reconvertir à 30 ans en tant que garagiste, c’est possible ?

Mohamed Yahia : “Oui tout à fait. Je ne suis pas du milieu et je n'ai aucun parent garagiste. Je suis autodidacte. J’ai tout appris moi-même, en lisant énormément et en posant des questions aux mécaniciens que je rencontrais. Je me suis passionné au départ pour la vente des pièces détachées. C’est d’ailleurs ainsi que j’ai débuté en 2011.”

Vroomly : Tu étais comptable. Comment as-tu franchi le pas ?

M.Y. : “A cette époque je travaillais pour un grand groupe d’assurance. En 2011, j’avais envie de faire autre chose, d’être mon propre patron. J’ai commencé à vendre de chez moi des pièces détachées automobiles, tout en étant salarié dans mon entreprise. Puis mon affaire a pris de l’ampleur et en 2015 j’ai eu besoin d’un local. Cette année-là une société cédait une partie de ses bureaux en zone industrielle à Chennevière-sur-Marne. Je suis tombé au bon moment. Je me suis jeté à l’eau et j’ai démissionné pour ouvrir un magasin. Je me suis vite rendu compte qu’un certain nombre de clients avait également besoin de l’installation. Il n’y avait pas de garage dans cette zone industrielle et beaucoup d’entreprises. J’ai senti qu’il y avait un besoin. En 2018 j’ouvrais Myaz Auto.”

Vroomly : Comment as-tu fait pour gagner tes premiers clients ?

M.Y. : “J’ai débuté par le bouche-à-oreille. J’ai pris mon bâton de pèlerin pour démarcher les commerçants et les entreprises. J’ai démarché également les négociants automobiles. Et ça a fonctionné. J’ai débuté rapidement avec les entreprises du coin.”

Vroomly : À ce moment-là tu n’étais pas présent sur le web ? Pourquoi ?

M.Y. : “En fait je ne connaissais pas les plateformes d’intermédiation comme Vroomly. C’était par méconnaissance. En février 2019, un client m’en a parlé. J’ai regardé de plus près et je ne regrette pas. Aujourd’hui 80 à 90% de mes clients viennent grâce aux plateformes. Je réalise un tiers de mon chiffre d’affaire sur Vroomly.”

Vroomly : En quoi ta présence sur Vroomly aide ton business ?

M.Y. : “Les équipes de Vroomly m’ont beaucoup aidé dans ma visibilité web. J’ai été accompagné pas à pas dans l’élaboration de mes offres en ligne. J’ai toujours travaillé au forfait mais les équipes de Vroomly m’ont aidé à réajuster mes promotions, mes offres, à élaborer ma stratégie digitale etc. Pour moi, ça a été une opération gagnante. A la fois en terme de visibilité que d’accompagnement sur le digital.”

Vroomly : Quelle est ta stratégie pour booster ton commerce ?

M.Y. : “J’ai éliminé des intermédiaires grâce à la vente de pièces détachées. Mon magasin me permet d’être complémentaire du garage, car je suis en mesure d’entretenir un véhicule avec des pièces prénium mais aussi de le rénover entièrement ! Cette complémentarité entre les deux activités me permet d’être compétitif en terme tarifaire et d’avoir une qualité supérieure. Je sais d’où viennent les pièces que j’utilise.

Ensuite il faut prendre conscience que les clients sont plus regardant aujourd’hui qu’auparavant : ils veulent de la qualité à un prix raisonnable. Il faut donc combiner un travail bien fait avec des offres attractives. Je fais particulièrement attention aux deux : sur Vroomly je suis noté 4,8/5. J’encourage cette notation en proposant des remises aux clients qui postent des avis sur le site. Je me suis fixé une obligation de résultat. Et je travaille au forfait depuis le début.”

Vroomly : Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite se reconvertir dans le métier de garagiste comme tu l’as fait il y a 5 ans ?

M.Y. : “Franchement je ne regrette pas cette reconversion professionnelle. Mais il faut savoir donner de son temps et ne pas compter ses heures. Au début j’avais essayé d’être salarié et d’être entrepreneur en même temps mais c’était compliqué. Il ne faut pas hésiter à se jeter à l’eau si l’on souhaite en faire son métier.”

Vroomly : As-tu des projets aujourd’hui ?

M.Y. : “Oui carrément ! Le confinement n’a pas mis un terme à ces derniers. Je souhaitais développer la vente de pièces détachées en province. C’est chose faite : je viens d’ouvrir un local à Nîmes. Je souhaiterai développer également la partie carrosserie. Il faut penser à l’avenir et avancer. Ça toujours été comme ça chez moi.”