En novembre 2022, Bruxelles a dévoilé une réforme appelée Euro 7 dans le but de réduire la pollution atmosphérique liée au transport routier d'ici à 2025, indépendamment du type de moteur des véhicules. Cependant, la France et sept autres pays européens ont exprimé leur opposition à cette réforme.
Ces huit pays estiment que la nouvelle norme proposée par la Commission européenne risque de décourager les constructeurs automobiles à investir dans les véhicules électriques. En effet, la réglementation Euro 7 impose de nouvelles règles concernant les émissions des véhicules thermiques. Si les constructeurs européens se concentrent sur ces exigences, ils pourraient perdre du terrain face à leurs concurrents américains et asiatiques.
Parmi les signataires de l'opposition figurent la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, l'Italie et donc la France. L'Allemagne, qui est considérée comme la principale puissance automobile européenne, n'a pas signé le texte, mais a exprimé ses préoccupations quant aux risques que la norme Euro 7 représente pour ses entreprises. Par ailleurs, l'Allemagne estime que l'échéance de 2025 est difficilement réalisable.
Cette nouvelle norme européenne est contestée par l'industrie automobile et ne fait pas l'unanimité. Les huit gouvernements opposés au texte déclarent être hostiles à toute nouvelle règle concernant les émissions des véhicules, y compris de nouvelles obligations de tests ou de limites d'émissions.
Bien que les eurodéputés et les États membres de l'Union aient trouvé un accord pour mettre fin aux véhicules thermiques d'ici 2035, les pays contestataires demandent à la Commission de faire preuve de raison et de pragmatisme. Le ministre italien des Entreprises, Adolfo Urso, s'est réjoui du soutien de nombreux pays s'opposant à Bruxelles sur ce texte. Cette situation pourrait être critique pour l'industrie automobile européenne, qui emploie près de 13 millions de personnes.
Les défenseurs de l'environnement estiment de leur côté que la norme Euro 7 ne va pas assez loin pour réduire les émissions de gaz. Ils accusent même l'Union européenne d'avoir cédé aux pressions du lobby automobile. Pour parvenir à une nouvelle réglementation, les membres de l'Union devront trouver des compromis et adopter une position commune avant de présenter un texte au Parlement européen.
La norme Euro 7 est une réglementation proposée par la Commission européenne visant à réduire la pollution atmosphérique liée au transport routier. Elle constitue une évolution des normes précédentes, telles que l'Euro 6, et vise à imposer des exigences plus strictes en matière d'émissions pour les véhicules à moteur à combustion interne.
Voici quelques points importants liés à la norme Euro 7 :
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🌍 Une concurrence déloyale
Ces huit pays estiment que la nouvelle norme proposée par la Commission européenne risque de décourager les constructeurs automobiles à investir dans les véhicules électriques. En effet, la réglementation Euro 7 impose de nouvelles règles concernant les émissions des véhicules thermiques. Si les constructeurs européens se concentrent sur ces exigences, ils pourraient perdre du terrain face à leurs concurrents américains et asiatiques.
Parmi les signataires de l'opposition figurent la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, l'Italie et donc la France. L'Allemagne, qui est considérée comme la principale puissance automobile européenne, n'a pas signé le texte, mais a exprimé ses préoccupations quant aux risques que la norme Euro 7 représente pour ses entreprises. Par ailleurs, l'Allemagne estime que l'échéance de 2025 est difficilement réalisable.
Cette nouvelle norme européenne est contestée par l'industrie automobile et ne fait pas l'unanimité. Les huit gouvernements opposés au texte déclarent être hostiles à toute nouvelle règle concernant les émissions des véhicules, y compris de nouvelles obligations de tests ou de limites d'émissions.
Bien que les eurodéputés et les États membres de l'Union aient trouvé un accord pour mettre fin aux véhicules thermiques d'ici 2035, les pays contestataires demandent à la Commission de faire preuve de raison et de pragmatisme. Le ministre italien des Entreprises, Adolfo Urso, s'est réjoui du soutien de nombreux pays s'opposant à Bruxelles sur ce texte. Cette situation pourrait être critique pour l'industrie automobile européenne, qui emploie près de 13 millions de personnes.
Les défenseurs de l'environnement estiment de leur côté que la norme Euro 7 ne va pas assez loin pour réduire les émissions de gaz. Ils accusent même l'Union européenne d'avoir cédé aux pressions du lobby automobile. Pour parvenir à une nouvelle réglementation, les membres de l'Union devront trouver des compromis et adopter une position commune avant de présenter un texte au Parlement européen.
🚘 Que prévoit la norme Euro 7 ?
La norme Euro 7 est une réglementation proposée par la Commission européenne visant à réduire la pollution atmosphérique liée au transport routier. Elle constitue une évolution des normes précédentes, telles que l'Euro 6, et vise à imposer des exigences plus strictes en matière d'émissions pour les véhicules à moteur à combustion interne.
Voici quelques points importants liés à la norme Euro 7 :
- Réduction des émissions : L'objectif principal de l'Euro 7 est de réduire les émissions polluantes provenant des véhicules, notamment les gaz d'échappement tels que les oxydes d'azote (NOx), les particules fines et les hydrocarbures. Ces émissions sont associées aux problèmes de qualité de l'air et de santé publique ;
- Couverture de tous les types de moteurs : Contrairement aux normes précédentes qui se concentraient principalement sur les moteurs diesel, l'Euro 7 envisage d'inclure tous les types de motorisations, y compris les moteurs à essence, les moteurs hybrides et les véhicules électriques à prolongateur d'autonomie ;
- Exigences plus strictes : L'Euro 7 imposera des limites d'émissions encore plus strictes que les normes précédentes. Cela signifie que les véhicules devront être équipés de technologies de pointe pour réduire les émissions et respecter les nouvelles limites fixées ;
- Tests d'émissions plus rigoureux : La norme Euro 7 introduira également des tests d'émissions plus rigoureux pour évaluer les performances des véhicules dans des conditions réelles de conduite. Ces tests visent à garantir que les véhicules respectent les limites d'émissions non seulement en laboratoire, mais aussi sur la route ;
- Impact sur l'industrie automobile : La mise en œuvre de l'Euro 7 aura un impact significatif sur l'industrie automobile, car les constructeurs devront investir dans de nouvelles technologies et adapter leurs véhicules pour se conformer aux nouvelles normes. Cela peut entraîner des coûts supplémentaires et des défis techniques pour les fabricants.
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